Directive Nitrates : au 1er septembre, les règles changent
Le deuxième étage de cette fusée qui en compte trois vient d'être réformé. Les programmes d'actions régionaux (PAR) des trois ex-régions n'en font plus qu'un. Les contraintes en Deux-Sèvres étaient telles que les changements sont modérés.
Trois régions, trois programmes. Une région, un programme. Cette logique appliquée à la directive nitrates est loin d'être aussi simple qu'elle n'y paraît. « Et d'autant plus que le principe de non-régression présidait à la fusion des programmes d'actions régionaux (PAR) des trois ex-régions », explique Michel Serres, conseiller agro-environnement à la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres.
Le nouveau PAR, signé par le préfet de Nouvelle-Aquitaine le 12 juillet et applicable à compter du 1er septembre, ne pouvait, d'une manière générale, être moins-disant. Une exigence qui, pour une fois, donnait presque à envier la situation des agriculteurs des Deux-Sèvres. « En ex-Poitou-Charentes, et particulièrement dans notre département, les contraintes sont historiquement lourdes », commente l'expert, pour qui l'explication est à chercher du côté du rattachement de la majorité du territoire à l'agence de l'eau Loire-Bretagne, particulièrement touchée, sur son secteur nord, par les problématiques nitrates.