Filière chevreaux
Engraisser à la ferme : du temps mais aussi de l'argent
L'engraissement à la ferme s'avère intéressant économiquement, sous réserve que les conditions soient réunies : une période de vente ciblée, des débouchés mais aussi un subtil équilibre entre coûts de production et temps de travail. Exemple à la Scea Montplaisir, chez Sylvain Marollaud.
L'engraissement à la ferme s'avère intéressant économiquement, sous réserve que les conditions soient réunies : une période de vente ciblée, des débouchés mais aussi un subtil équilibre entre coûts de production et temps de travail. Exemple à la Scea Montplaisir, chez Sylvain Marollaud.
Sylvain Marollaud est un homme pragmatique : satisfait de sa conduite pour l'engraissement des chevreaux, qu'il applique depuis quatre ans, il reste toutefois à l'affût de nouvelles techniques pour rentabiliser l'atelier et se dégager du temps. " La gestion de son temps de travail, c'est la clé avant de se lancer ", estime le trentenaire, installé depuis 2011 sur la ferme familiale de La Forêt-sur-Sèvre et seul aux commandes de la Scea Montplaisir (deux salariés et deux apprentis) depuis le départ en retraite de ses parents il y a un an.
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