Soboviandes
Grossiste, éleveur, restaurateur : ils se lancent dans l’ultralocal
Fin juin, les frères Giraud, éleveurs de Limousines et Charolaises, ont vendu une nouvelle vache au grossiste bressuirais Soboviandes. Cinquième en 18 mois à être commercialisée par ce biais, elle sera notamment consommée dans des restaurants locaux.
Fin juin, les frères Giraud, éleveurs de Limousines et Charolaises, ont vendu une nouvelle vache au grossiste bressuirais Soboviandes. Cinquième en 18 mois à être commercialisée par ce biais, elle sera notamment consommée dans des restaurants locaux.
Pour ces jeunes du bocage bressuirais, faire vivre leur territoire est une évidence. « Nous avons tout ce qu’il faut ici pour faire les choses bien », annonce Thomas Giraud, éleveur bovin à Faye-l’Abbesse. Depuis un an et demi, avec son frère Simon, Thomas a noué un partenariat avec la Société bocage viandes (Soboviandes pour les intimes), un grossiste implanté dans le paysage économique depuis vingt-deux ans. « Nous développons beaucoup plus la vente directe, ou avec le moins d’intermédiaires possibles, depuis deux-trois ans. Avec le confinement, cela a pris de l’ampleur. D’habitude, nous tournons autour de six vaches vendues à la ferme par an. En 2020, avec en plus le lien de confiance établi avec Soboviandes, neuf vaches sont déjà parties en six mois », développe Simon. Thomas résume : « ça s’accélère, il y a nettement un créneau à prendre. La tendance avait commencé avant la Covid. Les gens sont prêts à consommer moins de viande mais de meilleure qualité ».