H5N3, un nouveau cas faiblement pathogène
Faiblement pathogène, le cinquième cas en Deux-Sèvres n'empêche pas la levée de la zone de protection autour de La Chapelle-Bâton.
Le compteur continue de tourner. 394 cas d'influenza aviaire ont été diagnostiqués en France, dont un cinquième cas en Deux-Sèvres. En fin de semaine dernière, un nouvel abattage a eu lieu dans un élevage de la commune de Saint-Pardoux. Les 6 000 canards abattus devaient partir dans les jours suivants dans un atelier de gavage, hors zone de surveillance. Conformément à la procédure administrative mise en place pour contenir la diffusion de virus, l'exploitation a fait l'objet de prélèvements d'écouvillons. La présence de H5 a déclenché l'abattage. Quelques jours plus tard, le « N » tombe. Après le N8 (à La Chapelle-Bâton et à Augé) et le N1 (dans un second élevage d'Augé), c'est le N3 qui est aujourd'hui diagnostiqué. « Un virus moins virulent que le H5N8 », communiquait la préfecture en début de semaine.
Reconnu faiblement pathogène, le cas révélé le 23 février n'a pas empêché la levée de la zone de protection arrêtée depuis fin décembre sur les communes de La Chapelle-Bâton, Saint Christophe-sur-Roc et Augé. « La situation évolue favorablement sur ces communes », précisait le communiqué des services de l'État.
À ce jour, en Deux-Sèvres, seules deux zones de surveillance subsistent. Celle située autour de Fors concerne 19 communes. Plus au nord, la zone de surveillance de 10 km mise en place à la suite des cas d'influenza aviaire détectés sur les communes de La Chapelle-Bâton et Augé demeure et s'étend en intégrant la commune de Soutiers, compte tenu de la proximité de cette dernière avec l'élevage des 6 000 canards abattus vendredi dernier.