« Il était nécessaire de mieux structurer la filière truffe »
Le syndicat des trufficulteurs s’est réuni en assemblée générale, à Saint-Cybardeaux. Régis Mesnier, le président, fait le point sur les thèmes évoqués .
Le syndicat des trufficulteurs s’est réuni en assemblée générale, à Saint-Cybardeaux. Régis Mesnier, le président, fait le point sur les thèmes évoqués .
Le millésime 2018 laissera apparemment le souvenir d’une année importante pour la trufficulture charentaise. Que doit-on retenir ?
C’est vrai que la campagne 2017-2018 nous a été particulièrement favorable. Nous avons terminé le cycle des marchés de Jarnac le 27 février avec un total d’apports de 780 kg, alors que nous avions plafonné à 351 kg, la saison dernière. Pour mémoire, la moyenne de ces dernières années se situe à 550 kg. Il y a eu, ce n’est pas négligeable, davantage de marchés qu’en 2016-2017 (15 au lieu de 12) car la récolte a débuté plus tôt. Nous avons accueilli plus de 50 apporteurs par marché quand, en année normale, il y en a rarement plus de 35. Autre point positif, du fait du déficit de production dans le Sud-Est, des courtiers de cette région sont venus acheter à Jarnac. D’où des prix d’un bon niveau, pointés à un peu plus de 750 € de moyenne.
Lire la suite de l'interview dans La Vie Charentaise du jeudi 19 avril 2018.