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Importer des ananas bio du Togo

En devenant producteur d’ananas au Togo, Jean-Luc Gelin, de Vouhé, a viabilisé une plantation.

Jean-Luc Gelin pose devant un ananas, à la ferme d’Akapé, au Togo.
Jean-Luc Gelin pose devant un ananas, à la ferme d’Akapé, au Togo.
© Jean-Luc Gelin

Fin 2016, Jean-Luc Gelin, grand voyageur attaché au Togo, rencontre « monsieur Koffi ». Ce dernier est agriculteur dans la région d’Agou, à Akapé, à une centaine de kilomètres de la capitale togolaise, Lomé. Il ne trouve pas de débouchés pour sa production d’ananas.
Jean-Luc Gelin est vendeur de fruits bios, en France, et prêt à investir. Il est basé à Vouhé, dans les Deux-Sèvres, œuvre sur les marchés du département, en Vienne et à Ars-en-Ré. Au Togo, il se délecte des ananas « pains de sucre ». Sa rencontre avec monsieur Koffi va le décider à en importer en Nouvelle-Aquitaine, pour sa clientèle. « Je voulais lui apporter un plus », déclare le commerçant.
Au Togo, Jean-Luc Gelin devient « producteur d’ananas ». Il investit dans la production de monsieur Koffi, la fait certifier bio (par Ecocert). Aujourd’hui 130 000 plants d’ananas (sur 2 ha, en roulement) pollinisés à la main, poussent(*) à la ferme d’Akapé, sur « une terre jamais salie par un produit chimique », assure-t-il. La fiente de centaines de poules sert d’engrais et des cultures d’arachides intermédiaires, deux fois par an, permettent de « refaire » la terre ; des cacahuètes que Jean-Luc Gelin achète et vend aussi.
Depuis octobre 2017, date de la première importation, le fruitier a écoulé 30 t d’ananas togolais bio (1 à 3 t/ semaine). Il est régulièrement en rupture de stock. « On a un super produit, cueilli mûr et amené par avion en moins de 72 heures - l’avion est moins polluant qu’un cargo - et, au Togo, on a créé de la richesse ; une trentaine de familles en vivent », dit-il fièrement : un partenariat gagnant/gagnant.
Plus d’informations sur le Facebook de Yovo Bio.

* Il faut 18 mois pour qu’apparaisse un fruit.

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