« La chance de prendre en compte les coûts de production dans la filière cunicole »
Pour Jean-Marc Richard, le président de la section cunicole de la Fdsea de Vendée, la filière est soutenue par la prise en compte des coûts de production dans le prix d’achat mais reste fragilisée au niveau sanitaire.
Pour Jean-Marc Richard, le président de la section cunicole de la Fdsea de Vendée, la filière est soutenue par la prise en compte des coûts de production dans le prix d’achat mais reste fragilisée au niveau sanitaire.
Quelle est la conjoncture actuelle en cuniculture ?
D’après la dernière note de conjoncture de FranceAgriMer, en février 2022, en comparaison de février 2021, les abattages de lapins ont continué de diminuer (- 6,7 %, en poids). En semaine 9, la cotation nationale du lapin vif a atteint 2,31€/kg, un niveau supérieur de 6,9 % à celui de 2021 et de 14,8 % par rapport à la moyenne 2017-2021.
En cumul sur les deux premiers mois de 2022, les exportations de viande de lapin restent haussières (+ 10,3 % en volume), portées par la très forte augmentation des envois vers l’Italie (+ 59,2 %) et la Belgique (+ 37,1%). Les importations de viande de lapin affichent toujours un net recul (- 56,9 %) sous l’effet de l’effondrement des envois depuis la Belgique (- 92,6 %). La consommation à domicile de viande de lapin est en baisse de 7,9 % sur un an à fin février 2022.