La CMA16 dans l’incertitude budgétaire
À l’heure de l’assemblée générale, Fabrice Oger et Geneviève Brangé, respectivement secrétaire général et président de la CMA16 vont présenter un budget équilibré mais dans un climat très incertain.
L’assemblée générale de la Chambre de métiers et de l’artisanat se tiendra ce vendredi 23 novembre, quelles sont les perspectives pour la CMA16 ?
Fabrice Oger : Nous sommes dans une période de grande incertitude. Nous devons faire notre budget en fonction des aléas politiques. Dans un an, nous changeons d’opérateur et tout ne passera plus par la Région mais par l’État. Cela représente les deux tiers du budget de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Aujourd’hui, je n’ai pas la moindre idée de comment nous serons payés, hormis la promesse de l’État. Pourtant, nous avons toutes les formations à payer, ainsi que les dépenses périphériques comme l’hébergement, la restauration, le transport… Avec le Conseil régional, tout est réglé, on a la règle du jeu. L’État nous dit que l’on devrait avoir une réponse d’ici le 1er décembre. La loi sur la formation va concerner 70 personnes de la CMA. Je suis très inquiet. Rien ne nous dit que ce sera mieux.
Comment voyez-vous les réformes sur la formation ?
F.O. : La loi PACTE sur l’économie jette une ombre sur les stages préparatoires et sur le centre de formalités des entreprises. Si on replace ces systèmes, que fait-on des agents concernés ? Vu de Paris, ça peut paraître une bonne idée. Mais comment je reclasse mes agents ?
Geneviève Brangé : La France reste un pays majoritairement rural. On ne nous donne pas d’alternative mais demain, comment allons-nous garder la proximité du service ?
Découvrez la suite de l'interview dans La Vie Charentaise du jeudi 22 novembre 2018.