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Manifestation du 16 octobre
La FDSEA demande une année blanche et la régulation des marchés

Lors de la réunion du conseil d’administration de la FDSEA, mardi 6 octobre, l’appel à la mobilisation générale pour le 16 octobre à Poitiers a été lancé.

Le conseil de la FDSEA s’est réuni le 6 octobre à Parthenay.
Le conseil de la FDSEA s’est réuni le 6 octobre à Parthenay.
© DR

 

Le conseil d’administration de la FDSEA a été essentiellement consacré à la mobilisation des troupes pour le vendredi 16 octobre, à 10h, place Aristide-Briand  en face la préfecture à Poitiers. La mobilisation se fera en plusieurs temps (lire ci-contre). Elle a commencé par une campagne d’affichage qui est en cours et qui a pour thème : « Sarkozy ! L’agriculture doit-elle payer ce prix ? Les agriculteurs en danger ». Campagne d’affichage très ciblée, qui se veut volontairement provocante avec une symbolique de la noyade de l’agriculture, plus de 1000 affiches ont été collées où le seront dans les prochains jours.

Manifestation toutes productions

Comme l’a dit Patrice Coutin aux membres du conseil « la crise actuelle est la plus grave que le secteur agricole ait connue ces trente dernières années, toutes les productions sont concernées, tous les agriculteurs sont appelés  à venir manifester à Poitiers ». Les revendications sont claires, la FDSEA demande une année blanche et plus de régulation de marché (lire ci-dessous).

Le 16 octobre : journée « morte »

Le président de la FDSEA a également informé le conseil qu’il appelait a une journée morte le 16 octobre. En signe de solidarité, la FDSEA et les JA demandent aux organisations professionnelles, aux entreprises d’amont et d’aval de fermer leurs portes pour une « journée sans agriculture en Deux-Sèvres et en Poitou- Charentes ». Car l’ensemble des productions agricoles et des entreprises qui travaillent avec les agriculteurs vivent une crise dramatique.

L’équilibre économique des exploitations agricoles et de nombreuses entreprises de l’amont et de l’aval, est remis en cause par une conjoncture très défavorable. L’agriculture et l’ensemble des activités associées représentent près d’un emploi sur cinq en Deux-Sèvres : c’est donc tout l’équilibre social et économique du département qui est en danger !

Face à la gravité de la situation, la FDSEA et les JA en appellent à des décisions fortes et rapides de l’Etat pour sauvegarder un secteur indispensable à la vitalité des territoires ruraux.

Afin de faire prendre conscience de la détresse des agriculteurs et de l’ensemble des acteurs du secteur, la FDSEA et les JA appellent les agriculteurs, mais aussi tous ceux qui vivent de l’activité agricole à se rassembler le 16 octobre à Poitiers à 10h devant la préfecture pour organiser les « semis de l’espoir » à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation.

 


 

 

« Sarkozy, notre agriculture a un prix ! »

QUASIMENT aucune production n'est épargnée par la chute des prix, les charges pèsent de plus en plus. Volatilité des prix, libéralisme bruxellois, contraintes environnementales, financières, etc. Il faut arrêter de charger la barque ! L'agriculture est aussi stratégique que l'automobile ou le secteur bancaire! 

C'est pourquoi le 16 octobre, la FDSEA et les JA appellent, ensemble, à une grande mobilisation à Poitiers vendredi 16 octobre, de 10 h à 16 h, place Aristide-Briand et rue Victor- Hugo. Parce que l'agriculture a un prix, les agriculteurs descendent dans la rue aujourd'hui. Les paysans demandent haut et fort de pouvoir vivre de leur métier. 

Les revendications :

A court terme, obtenir une année blanche : annuités, cotisations sociales (employeurs, exploitants), remboursement TFNB, obtenir une exonération de la taxe carbone en agriculture, réduire le coût du travail pour faire face aux distorsions sociales, obtenir le remboursement de la TIPP et de la TICGN, faire sanctionner les comportements abusifs dans les pratiques commerciales, arrêter les contraintes franco-françaises et tenir les engagements sur les retraites.

Pour l'avenir, un projet pour l'agriculture : remettre la régulation au cœur de la PAC, lutter contre les distorsions de concurrence sur les moyens de production, au niveau national des outils pour gérer les risques (DPA, assurances, organisation des filières), trouver une place conséquente pour l'agriculture dans le grand emprunt.

C'est de régulation, de lisibilité et d'investissements porteurs d'avenir dont les agriculteurs ont besoin.


 

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