La préservation de l’abeille noire entre les mains des citoyens
L’abeille noire, Apis mellifera mellifera, décroît de manière inquiétante. Dans un objectif de conservation et d’apiculture durable, le CNRS de Chizé s’est engagé dans le programme européen BeeHope. Il y associe habitants et acteurs économiques locaux.
Tout commence en 2015. Lionel Garnery, chercheur au CNRS de Gif-sur-Yvette (Essonne) et porteur du programme européen BeeHope, demande au CNRS de Chizé s’il serait intéressé par la création d’un conservatoire de l’abeille noire sur sa zone d’étude, la zone atelier Plaine et Val de Sèvre. « Depuis, un réseau de 200 personnes particulièrement investies dans des actions de préservation de la biodiversité s’est créé. En 2015, le projet autour de l’abeille noire m’a permis d’apporter aux acteurs de ce Réseau Village des connaissances supplémentaires sur une espèce locale », explique Sylvie Houte, ingénieure d’études au CNRS de Chizé.