La Rue de Varenne « attentive » à la crise de la bio
Comme la FNSEA, la Confédération paysanne a alerté les pouvoirs publics sur les secousses qui traversent la bio, demandant notamment une aide d'urgence. Se disant « attentif » à la situation, le ministère de l'Agriculture mise de son côté sur le prochain plan Avenir bio 2023-2027.
Comme la FNSEA, la Confédération paysanne a alerté les pouvoirs publics sur les secousses qui traversent la bio, demandant notamment une aide d'urgence. Se disant « attentif » à la situation, le ministère de l'Agriculture mise de son côté sur le prochain plan Avenir bio 2023-2027.
Le gouvernement ne doit pas laisser l'agriculture biologique « se déstructurer, ni abandonner ses producteurs et productrices en cette période de crise », a plaidé la Confédération paysanne dans un communiqué du 12 octobre. Baisse des soutiens publics, concurrence d'autres labels, ralentissement de la consommation, s'inquiétant d'une situation « alarmante », le syndicat souligne que « bon nombre de paysans et paysannes nous disent déjà qu'ils auront des difficultés à maintenir leur activité en 2023 ». Une situation face à laquelle la Conf' exige des mesures d'urgence dont une aide conjoncturelle forfaitaire, des outils « d'anticipation et de gestion de crise », ou encore une meilleure application de la loi Egalim, tant en matière d'approvisionnements bio dans les cantines que de construction des prix. Cette dernière revendication fait écho à celle de la FNSEA qui, dans un communiqué du 4 octobre, demandait aussi « une mise en œuvre très stricte d'Egalim 1 et 2 » dans le bio.