La « start-up attitude » au service de remplacement
Le sixième congrès du service de remplacement France, organisé à Guéret, a affirmé la volonté de s'engager vers un mutualisme de deuxième génération, adapté aux évolutions
du monde agricole.
En employant la formule de « start-up attitude », le président du service de remplacement a dit beaucoup de ses intentions. En effet, le réseau national était réuni du 17 au 19 mai à Guéret et ce sixième congrès avait une visée stratégique importante. Si les congressistes ont voté un manifeste dans la lignée du projet institutionnel adopté il y a huit ans, les pistes de réflexion de l'organisation du futur ont été posées. Comme autant de petits cailloux vers des changements plus en profondeur. Lors de son discours de clôture, Julien Marre, président de la structure nationale, a dressé le constat de mutations agricoles de plus en plus rapides, une numérisation qui s'ancre dans les fermes et le danger de « l'uberisation » de la société qui n'épargnera pas le secteur agricole, avec des concurrents à « bas coût » sur le marché du remplacement.
« Et nous dans tout ça ? Deux issues s'offrent à nous. La première possibilité est l'immobilisme. Sauf que le statu quo n'a jamais été dans nos gènes. La deuxième possibilité, c'est de nous adapter comme nous l'avons toujours fait depuis notre création. Devant ces nouveaux enjeux, il est de notre devoir d'organisation para-agricole, au service des agriculteurs de nous poser la question de notre évolution », exhortait Julien Marre.
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 27 mai 2016