Le Négoce Agricole s’engage « vert l’avenir »
Pour répondre aux besoins des agriculteurs dans un contexte d’évolution des usages, le négoce agricole développe un programme de valorisation des pratiques durables. Les plantes campagnes sont de celles-ci.
Porté par l’espoir de réduire la quantité de produits utilisés et les coûts de production de son colza, Ludovic Bouteiller s’est jeté à l’eau cette année. « Seul, j’aurais eu du mal », convient l’exploitant de Lusseray en évoquant les 10 ha de colza semés en même temps qu’un couvert composé de légumineuses, vesces et trèfle incarnat. Céréalier sur 118 ha, il apprécie les conseils rassurants de Cédric Clochard, le technicien des Ets Lamy. « L’implantation des plantes campagnes, en parallèle de la culture du colza, est une technique que l’on teste depuis cinq ans. L’expérience permet de préciser la mise en œuvre de cette pratique dont la réussite dépend aussi pour partie du climat », cadrait le conseiller lors de la conférence de presse organisée par le Naca, Négoce Agricole Centre Atlantique, mercredi 4 octobre aux Ruralies.
Chargé d’accompagner les agriculteurs dans une activité économiquement viable, une production qui réponde aux besoins du marché et des pratiques qui tiennent compte des attentes de la société, le négoce agricole revendique le lien entre conseil et vente. « Pour travailler avec efficacité, il faut pouvoir agir sur l’itinéraire agronomique », certifiait François Gibon, le nouveau directeur du Naca.