Le porc bio a donné un nouvel élan à l’exploitation
Après l’arrêt de la production laitière, les associés se sont donné deux ans de réflexion avant de se lancer dans l’engraissement de porcs bio.
À droite : Gérard Keraval, conseiller à la chambre d’agriculture.
Les voisins du Gaec des Villers, à Mougon, s’en sont étonné : « pas d’odeur, pas de lisier épandu ». Éric Nourrigeon, un des trois associés, s’amuse de cette remarque en forme d’interrogation. Lorsque cette production a été lancée, début 2016, ses interlocuteurs ne savaient pas qu’il s’agissait de l’engraissement de porcs bio.
Éric, son frère Pascal et Alexis Gibault, leur neveu, s’apprêtent à faire de la pédagogie. Le 10 novembre, la ferme sera ouverte aux visiteurs dans le cadre du mois de la bio (voir Agri 79 du 21 octobre). Tout sera prêt « pour que les gens s’informent », explique-t-il. Il attend des éleveurs conventionnels et bio, des jeunes et des voisins qui pourront se faire une idée de cet élevage sur paille et litière accumulée, comme le veut le cahier des charges.
La paille, c’est celle de la ferme. À ce jour, le Gaec en vend 100 hectares, « sans doute moins à l’avenir » car les porcelets en ont besoin d’une bonne quantité.
Plus d'infos dans le dossier porcs du journal Agri 79 du 4 novembre 2016