Aller au contenu principal

« Les agriculteurs ne veulent plus seulement produire »

Laëtitia Plumat, élue de la Chambre d'agriculture de la Charente, et Martial Pouzet, responsable de l’équipe installation transmission, font le point sur les installations des agriculteurs sur cette année. Avec un profil type qui évolue inexorablement.

Laëtitia Plumat, élue de la Chambre d'agriculture de la Charente, et Martial Pouzet, responsable de l’équipe installation transmission, constatent une augmentation d’installations que l’on jugeait jusqu’alors comme marginales : maraîchage, bio, volailles…
Laëtitia Plumat, élue de la Chambre d'agriculture de la Charente, et Martial Pouzet, responsable de l’équipe installation transmission, constatent une augmentation d’installations que l’on jugeait jusqu’alors comme marginales : maraîchage, bio, volailles…
© A.V.

À deux mois de la fin d’année, avez-vous accueilli beaucoup de porteurs de projets en agriculture ?
Martial Pouzet : Pour l’exercice 2018, nous avons une bonne vision des installations aidées sur l’année. Les chiffres des installations non-aidées ne seront communiqués par la MSA qu’en avril de l’année prochaine. Sur les installations aidées, nous sommes à 35 dossiers contre 38 en 2016 et en 2017. Nous sommes sur des chiffres similaires, avec quelques dossiers sous le coude pour lesquels il peut manquer un document.
Le parcours de l’installation est long. Du passage au Point d’accueil installation (PAI) au lancement de l’activité, il peut s’écouler plusieurs années. En 2017, nous avons eu 238 entretiens au Point d’accueil installation. Ils n’étaient plus que 90 aux Plans de professionnalisation personnalisée pour 38 installations. Cette année, nous avons eu moins de dossiers au PAI mais 2 017 devrait compenser. Il faudra voir comment ça évolue dans les prochaines années.


Quelles sont les tendances en matière d’installation ?
Laëtitia Plumat : Depuis les changements dans la DJA, la dotation jeune agriculteurs, les viticulteurs sont plus nombreux. Avant, si leur revenu atteignait trois fois le SMIC après cinq ans, ils devaient rembourser la DJA.
Martial Pouzet : Le public a changé. On a une majorité de viticulteurs mais les autres filières sont bien informées par la Chambre d’Agriculture.
Laëtitia Plumat : La nouvelle modulation était plus favorable aux viticulteurs, même si politiquement on aurait préféré soutenir l’élevage.
Martial Pouzet : La tendance est baissière mais une explication peut venir du fait que le territoire va changer de zones. Pour certaines installations, ça vaut le coup d’attendre pour profiter de financements plus importants.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans La Vie Charentaise de ce jeudi 1er novembre 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Capr'Inov 2025 se prépare

C'est sous la grisaille que modèles, photographe et équipe de Capr'Inov se sont retrouvés le 7 novembre…

Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau, en 2022 à Mauzé.
"Ce jugement est contraire au bon principe de gestion de l'eau"

Le 21 octobre, le tribunal administratif (TA) de Poitiers a rejeté les tierces oppositions, portées par près de 830…

Publicité