Les céréaliers se sentent très loin des consommateurs de la façade Ouest
La Fdgeda organisait lundi 4 décembre une conférence autour de la question « quelle agriculture demain ? ». 80 personnes se sont déplacées à Chatillon-sur-Thouet. Plus que des solutions, des pistes de travail ont été tracées.
Les remerciements prononcés, Frédéric Naudon, président de la Fdgeda(*) invite la salle à se tourner vers le buffet. En lieu et place de l’agitation habituelle, il est pourtant 21 h 30, dans la salle de Châtillon-sur-Thouet, c’est le calme plat. « Le vide », qualifie Pascal Ecarlat, quelques minutes plus tard. Venus de tout le département ce lundi 4 décembre pour assister à une réflexion autour du thème « quelle agriculture demain ? », les agriculteurs, après deux heures de conférence et de débats, sont pour le moins perplexes. Certains sont même dubitatifs à l’image de Philippe Bourdin, céréalier dans le sud Deux-Sèvres. Convaincu de l’intérêt de réfléchir à l’avenir d’une agriculture qu’il se désole de voir « si mal menée », il déplore qu’ici, « encore une fois, il n’a été question ni de nous, ni de notre avenir ».