Les éleveurs des Charolaises concourent pour le Bovin d'orMargueFOIRE CONCOURS Les 4 et 5 décembre, la foire concours d'animaux de boucherie organisée par l'Apocab à Parthenay réunira 498 animaux.
CONCOURS Les 4 et 5 décembre, la foire concours d'animaux de boucherie organisée par l'Apocab à Parthenay réunira 498 animaux.
Depuis un an, tous les animaux qui fréquentent les concours doivent être indemnes d'IBR. Cette obligation, qui va dans le sens attendu de la qualité sanitaire, a tout d'abord fait trembler les organisateurs des rassemblements d'animaux. Les adhérents de l'Apocab également. « Finalement, pas de changement », estime Joël Denis, le président de l'association organisatrice de la foire concours d'animaux de boucherie de Parthenay. 498 sujets ont été inscrits par 190 éleveurs au rendez-vous commercial qui aura lieu au marché les 4 et 5 décembre. « Nous avons probablement perdu certains engraisseurs dont les élevages ne sont pas indemnes », commente le responsable. Un moins compensé par la satisfaction d'exploitants jusqu'alors prudents. Laurent Allard est de ceux-là. Naisseur-engraisseur à Saint-Germier, l'éleveur de Charolaises, présentera cette année trois génisses contre deux l'an dernier. « Le retour des animaux sur l'exploitation sera bien plus simple que par le passé », estime-t-il. Jusqu'à cette année, pour protéger son élevage qualifié, le producteur était contraint de mettre en quarantaine les bêtes ayant participé à un rassemblement. « Je devais financer une prise de sang de contrôle. Pendant 15 jours, le temps nécessaire au retour des résultats, je perdais pour les bêtes concernées et les naissances, le statut d'indemne. Le récupérer impliquait un certain nombre de démarches administratives ».
La décision des marchés est donc pour cet exploitant une bonne nouvelle. À la tête d'un troupeau de 50 vaches reproductrices, il assoit sa stratégie commerciale sur les concours de haute qualité bouchère. Particulièrement sensible à la conformation, le travail génétique, au Gaec Bourg Gaillard, est orienté sur la production de viande. « À Noël ou à Pâques, je prépare les animaux qui peuvent l'être. Cinq à huit femelles, essentiellement des génisses, sont chaque année ainsi valorisées ». Sur ces animaux, qui pèsent en moyenne 600 kg carcasse, le producteur bénéficie, en comparaison du marché, d'une plus-value allant de 50 centimes à 1 euro du kilo carcasse.