Les éleveurs préparent « l’après Doux »
Les éleveurs se réunissent régulièrement pour s’informer de l’avancée du dossier. En Deux-Sèvres, 6 producteurs et 17 000 m2 de bâtiments sont concernés par ce dépôt de bilan.
Depuis 15 jours, les éleveurs en contrat avec Doux Chantonnay soufflent un peu. Alain Sacré, éleveur à Villiers-en-Plaine, vice-président de l’association les représentant, veut croire en une possible reprise de l’abattoir vendéen. Il espère que la proposition faite par le spécialiste du poulet halal, Chesterfield Poultry, aboutira. Outre la possible sauvegarde des 145 emplois menacés jusqu’à aujourd’hui, cette offre, si elle aboutit, rassurera les éleveurs en contrat avec l’outil. Elle enverra un signe positif au marché. « En Deux-Sèvres, nous sommes 6 producteurs à livrer à Chantonnay (*). Si le 2 juin l’activité s’arrête, ce sont 17 000 m2 de bâtiments qui vont se retrouver sur le marché. La filière va faire le tri. Une sélection risquerait de laisser sur le côté les producteurs les plus fragiles ».