Les éleveurs renforcent les mesures de biosécurité et croisent les doigts
L’influenza aviaire H5N8 est en Deux-Sèvres. Les éleveurs renforcent les mesures de protection des élevages. Dans le périmètre réglementé, on s’interroge quant aux possibilités de produire dans les semaines à venir.
La mise en place des mesures de biosécurité engagée ces derniers mois a été précipitée par les cas avérés de grippe aviaire en Deux-Sèvres, à Fors et à La Chapelle-Bâton. Depuis le 1er octobre, date à laquelle Vincent Naudin a réalisé un stage biosécurité, l’éleveur installé à Augé œuvrait à la protection de son élevage plein air. L’Earl qui commercialise de la volaille démarrée (vivante) et des produits prêts à cuire emploie quatre salariés. « Empêcher le virus d’entrer dans l’élevage est une priorité », témoigne l’exploitant. Comme nombre de ses collègues ces dernières semaines, Vincent pratique le confinement, le lavage du matériel, la désinfection des véhicules à l’entrée et à la sortie de l’exploitation.
Des sas permettant de changer de tenue avant de passer d’une zone sale à zone propre sont installés. « L’idée est de mettre en place un maximum de barrages pour protéger nos élevages », précise Fabrice Baraton, producteur de volailles « export » à la Chapelle-Bâton. La préservation du marché à l’export, soumis au classement zone indemne, est une autre finalité de ce travail.