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Les manifestants réclament des éclaircissements sur la Pac

Des adhérents de la Fnsea et des JA 79, accompagnés de représentants d’organismes bancaires et sociaux ainsi que de l’administration, sont allés à la rencontre des agents de l’État pour mettre un coup de projecteur sur le flou qui règne sur les aides 2015 et qui menace 2016.

Une trentaine d’exploitants se sont réunis devant les grilles de la préfecture pour une opération « fumier drive ». Ils ont ensuite pris la direction du commissariat pour y déposer une plainte.
Une trentaine d’exploitants se sont réunis devant les grilles de la préfecture pour une opération « fumier drive ». Ils ont ensuite pris la direction du commissariat pour y déposer une plainte.
© Ronan Lombard

Mardi 7 juin après-midi, peu de passants autour de la préfecture et du commissariat de Niort, l’animation était faite par une trentaine d’agriculteurs lancés dans une opération « fumier drive ». Concrètement, le groupe d’exploitants avait déposé trois tas d’engrais naturel devant les grilles de la préfecture, invitant les jardiniers à venir se servir, et surtout, à appuyer leur message. Car à l’intérieur, le préfet Jérôme Gutton recevait dans le même temps les représentants des agriculteurs (chambre et syndicats notamment) et du monde para-agricole pour parler de la situation de la profession et faire un point sur les aides Pac… de l’année 2015. « Rien n’a été décidé aujourd’hui », confirmait Alain Chabauty, président de la Fnsea 79, dès sa sortie de la réunion. « La DDT a précisé ce qui a été payé ou pas au titre des aides 2015 », et les professionnels ont pu exprimer leurs inquiétudes.

Fumier contre usine à gaz
Entre les quatre avances de trésorerie remboursables qui se sont étalées depuis octobre dernier, plus « une autre à venir », et le montant définitif qui n’est toujours pas déterminé, difficile pour les chefs d’entreprise de faire leur métier : certains vont « clore deux exercices comptables sans connaître le montant des aides », expose Thierry Bernier, membre de la section bovine. Or, « pour gérer une entreprise, il faut voir où l’on va », reprend son président.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 10 juin 2016

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