« Les poulets sont plus vifs » élevés à la lumière du jour
Gustave Baillargeau a choisi un bâtiment avec des fenêtres pour le bien-être de ses poulets et le sien. Il est installé à La Petite Garonnière, à Secondigny, depuis 2016. De la marque C-Lines, son poulailler est à plafond plat, une rareté en Deux-Sèvres.
Le bâtiment de Gustave Baillargeau a un an et demi. Le jeune homme de 25 ans l’a fait construire pour son installation, en individuel, sur une parcelle achetée à son père Alexis. 87,5 m de long, 15 m de large, 4 m de haut, il compte 14 fenêtres, à double-vitrage « brouillé » pour « casser le flux du soleil », d’un mètre sur 2,80 m, réparties sur 26 travées, sur un seul côté (Sud-Ouest). Bien sûr, il y a des volets (fermés chaque nuit pour que la lumière des phares des camions de livraison n’effraie pas les poulets). Les fenêtres représentent 3 % de la surface au sol, soit 40 m2.
Les fenêtres des poulaillers, dans l’Union européenne, c’est une option… pour le moment. Gustave Baillargeau est l’un des cinq premiers aviculteurs de son groupement, la CIAB -qui l’y a fortement incité-, à avoir fait ce choix, pour le bien-être animal et son confort de travail.