L’influenza aviaire abordée sans tabou
À l’initiative des chambres d’agriculture des Deux-Sèvres et de la Vendée, une réunion d’information était organisée aux Ruralies lundi 30 janvier. Les services des DDCSPP des deux départements ont répondu aux questions d’une assemblée nombreuse.
Le sujet est suffisamment grave, les intérêts économiques suffisamment importants pour que les acteurs de la filière avicole refusent de se laisser endormir par les contes, « à l’image du nuage de Tchernobyl qui s’arrête à la frontière », entendait-on lundi 20 janvier. Aux Ruralies, la réunion organisée à l’initiative des chambres d’agriculture des Deux-Sèvres et de la Vendée devait permettre à tout un chacun d’en savoir plus sur les mesures administratives et leur chronologie en cas de suspicion puis de cas avéré. Les participants, ils étaient une centaine représentant les abattoirs, les accouveurs, les groupements de producteurs, les vétérinaires, les équarrisseurs et les producteurs, en ont profité pour questionner, partager leurs inquiétudes, parfois contester des fonctionnements.
Si des divergences d’opinions ont pu s’exprimer, chacun, à l’image de la société d’équarrissage de Benet, a pu témoigner de son engagement dans les mesures de biosécurité pour protéger la filière de la propagation de l’influenza aviaire. « Depuis que la France est passée au niveau élevé, a précisé sa représentante de Secanim Centre, à la sortie de tous les élevages avicoles, nous procédons à la désinfection des roues et semelles des agents de collecte. De plus, tous les véhicules sont nettoyés et désinfectés tous les jours avant de repartir en collecte d’équarrissage ».