L’installation érigée en mission prioritaire
Alors que le nombre de dossiers d’installation traité par la Safer régionale a doublé en un an, les responsables veulent augmenter le pourcentage de rétrocession des terres à cet effet. La stabilité du marché rural peut les y aider.
Tuzelet, le directeur général délégué.
«L’activité 2016 a été plus forte que celle de 2015. Il y a eu plus de besoins et donc plus d’actions de la Safer Poitou-Charentes Vendée ». À l’heure du bilan de l’année écoulée, Patrice Coutin est satisfait de l’activité de la structure qu’il préside et notamment de l’aide à l’installation, qui est passée de 80 dossiers à 160 en une année, un aspect qu’il a érigé en « mission prioritaire pour la société » lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 9 juin.
Actuellement, en Deux-Sèvres, 41 % des rétrocessions ont bénéficié à de jeunes installés. C’est plus qu’en Vendée (28 %) et en Charente (32 %) mais encore loin de la Vienne (79 %). « Ce pourcentage confirme que les installations sont difficiles dans le département et face à cela, il faut trouver des solutions », indique Patrice Coutin. Ainsi, depuis quelques années se développe la vente de terres à des bailleurs qui s’engagent à installer des jeunes, un placement qui rapporte aux propriétaires 2,5 % en moyenne par an. Un dispositif qui s’ajoute au portage et au stockage.