Mal-être en agriculture : le tabou commence à se lever
La Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA) a accueilli une journée de réflexion intitulée :
« Mal-être en agriculture : en parler et agir ». Les langues se délient sur le sujet, à la faveur d’une meilleure détection et d’actions plus ciblées.
La Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA) a accueilli une journée de réflexion intitulée :
« Mal-être en agriculture : en parler et agir ». Les langues se délient sur le sujet, à la faveur d’une meilleure détection et d’actions plus ciblées.
De l’avis même du nouveau coordinateur national interministériel du plan de lutte contre le mal-être en agriculture, Olivier Damaisin*, « les tabous sont tombés ». La parole commence à se libérer et l’action du « réseau Réagir et des sentinelles va se renforcer sur le terrain avec le système d’alerte des coordinateurs départementaux », a-t-il indiqué. Comme le rappelait un peu plus tôt le président de la MSA, Pascal Cormery, « le plus important est de renforcer la détection et faire entrer les proches dans d’un parcours d’aide, car elles en ont aussi besoin ». Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France, a salué lui aussi le travail des cellules Réagir et des sentinelles qui sont aujourd’hui près de 3 000. L’objectif d’atteindre les 5 000 d’ici la fin de l’année 2023 reste dans le domaine du possible. « Il ne faut pas oublier la Poste, la gendarmerie et les retraités » qui peuvent aussi prêter main-forte au réseau.