Moins de 20 % des dossiers d'aide à la conversion ou au maintien en bio de 2016 traités en Deux-Sèvres
Seuls 30 % des dossiers de 2016 de demandes d’aides à la conversion ou au maintien à l’agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine ont été traités, et les sommes versées, selon la fédération régionale d’agriculture biologique. En Deux-Sèvres, c’est moins.
«30 % des dossiers de 2016 de demandes d’aides à la conversion ou au maintien à l’agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine ont été traités. En Deux-Sèvres, c’est encore pire que ça », constate Jean-Pierre Gouraud, le directeur technique de la Frab Nouvelle-Aquitaine (Frab NA), qui a compilé les chiffres pour la grande région, des chiffres disponibles auprès des DDT.
Au 24 août 2018, en Deux-Sèvres, sur les 182 dossiers de 2016 de demandes d’aides à la conversion à l’agriculture biologique, 28 ont été traités (15 %) et les subventions dues à ces agriculteurs versées.
C’est que le retard de paiement de ces subventions, second pilier de la Pac, pénalise les trésoreries des exploitations. Benoît Piron, de l’Earl Les vergers de Pirouette, à Saint-Pardoux, attend environ 10 500 euros d’aides au maintien à la bio depuis 2016. « Concrètement, aujourd’hui, à la veille de la récolte des pommes, ça me ferait du bien pour embaucher des salariés », dit-il.