« On nous suspecte toujours de faire n’importe quoi au niveau des produits phytosanitaires»
Pour Florence Richard qui accueillait à Marigny, sur son exploitation, la mission parlementaire sur les produits phytopharmaceutiques, il y a bien des idées reçues. La première est le postulat sur lequel la société et les élus ouvrent les débats.
du CNRS de Chizé. Autant que les scientifiques, les agriculteurs aspirent à être écoutés.
Au terme de leur rencontre avec les équipes du CNRS de Chizé, les membres de la mission d’information parlementaire sur les produits phytopharmaceutiques sont convaincus que d’autres possibles existent. « Indépendante », « transpartisane », qualifie sa présidente, cette mission, enquête, audite, avec pour ambition « de trouver des solutions pour sortir du recours aux produits chimiques dans l’agriculture », poursuit Élisabeth Toutut-Picard, jeudi 7 décembre lors d’un point presse.
De ce travail « neutre et objectif », certifie ses membres, il sortira un rapport. Publié fin du premier trimestre 2018, il sera utile aux députés alors que dans le prolongement des États Généraux de l’alimentation il sera l’heure de légiférer.