Premières rencontres entre Jacques Mézard et la profession agricole
Le sénateur du Cantal a été nommé ministre de l’agriculture et de l’alimentation le 17 mai. Élu d’un territoire rural, il se veut pragmatique et entend poursuivre le travail de son prédécesseur, dont il a salué l’engagement.
C’est donc le sénateur Jacques Mézard qui été nommé, le 17 mai, ministre de l’agriculture et de l’alimentation par le premier ministre Édouard Philippe (voir Agri 79 du 19 mai). Élu du Parti radical de gauche, président du groupe Rassemblement démocratique et social européen au Sénat, il est l’un des premiers soutiens d’Emmanuel Macron et a participé à l’écriture du programme agricole du candidat à l’élection présidentielle. « Je suis un homme de terrain, pas un homme des médias », a déclaré le nouveau ministre lors de la passation de pouvoirs, une heure après sa nomination, assurant qu’il ne serait pas, lui, porte-parole du gouvernement.
Jacques Mézard a néanmoins salué l’action de son prédécesseur Stéphane Le Foll, qui a battu tous les records de longévité à ce poste en effectuant tout le quinquennat, et entend poursuivre le travail commencé. Celui qui se définit comme « un homme de caractère », attaché au « travail de concertation », est « élu d’un département très rural, parfois même hyper rural, avec toutes les connotations que cela implique », a-t-il rappelé.
Âgé de 69 ans, cet avocat de profession est sénateur du Cantal depuis 2008. Il a siégé au conseil général du même département et a été adjoint au maire d’Aurillac. Il était, au Sénat, membre de la commission des lois et vice-président de la délégation aux collectivités territoriales, au sein de laquelle il a notamment critiqué la nouvelle carte des régions.