Eau
Protocole du bassin du Clain: veille renforcée sur la qualité de l’eau
Une deuxième version du protocole du bassin du Clain vient d’être finalisée. Après une reprise de la concertation ces six derniers mois avec les acteurs du territoire concernés par la ressource en eau, le texte passe un cran au-dessus pour parvenir à un plus grand consensus, avec de nouvelles mesures sur la qualité de l’eau, la réduction des nitrates et des produits phyto, la protection de la biodiversité et des milieux aquatiques.
Une deuxième version du protocole du bassin du Clain vient d’être finalisée. Après une reprise de la concertation ces six derniers mois avec les acteurs du territoire concernés par la ressource en eau, le texte passe un cran au-dessus pour parvenir à un plus grand consensus, avec de nouvelles mesures sur la qualité de l’eau, la réduction des nitrates et des produits phyto, la protection de la biodiversité et des milieux aquatiques.
C’est une nouvelle version du protocole d’accord sur le bassin du Clain que vient de présenter en début de semaine le préfet du département, Jean-Marie Girier. Ce document encadre le projet de création de 30 réserves de substitution, porté par les 5 coopératives réunies au sein de Rés’eau Clain (153 exploitations), et par l’association départementale des irrigants de la Vienne.
On en était resté en fin d’année dernière à un blocage dans le projet de construction des fameuses « bassines », faute de signature d’acteurs majeurs de l’eau. Ce sont notamment les producteurs d’eau potable, Grand Poitiers et le syndicat Eaux de Vienne, et les syndicats de rivières, qui n’ont pas voulu à l’époque signé le document. « Ils voulaient aller plus loin, sur la qualité en particulier », confie le préfet. « On a pris leurs délibérations en compte. Ça nous a servi de feuille de route pour satisfaire ces attentes. »