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Reconstruire après un incendie

Il y a trois ans, les flammes ont ravagé un bâtiment d’élevage et un hangar rempli de fourrage au Gaec du Petit Queray. Olivier Renaud, un des associés, rappelle l’importance d’anticiper et de bien s’entourer pour pouvoir reconstruire sereinement.

Une étincelle et une poignée de secondes ont suffi à embraser 600 m2 de bâtiments. Ce 7 août 2014, dans l’après-midi, Daniel Renaud, un des quatre associés du Gaec du Petit Queray à Saint-Gelais, est en train de pailler le bâtiment dans lequel se trouve une vingtaine de bêtes, des génisses et des vaches taries. « On a entendu un grand bruit, se souvient Olivier Renaud. Un silex a été projeté sur de la paille fraîche, qui s’est enflammée immédiatement ».


Éteindre les flammes s’est vite révélé impossible. « On a utilisé un petit pulvérisateur à main que l’on a toujours à proximité, justement pour prévenir ce genre d’accident, mais rien n’y a fait. On a essayé d’arroser comme on a pu… Malheureusement, il a suffi de trois secondes pour que le feu prenne ». Les animaux sont alors évacués à la hâte. Le feu se propage au stock de fourrage, qui compte 600 bottes de paille et 200 bottes de foin, un tas parti en fumée en quelques heures malgré l’intervention des pompiers rapidement rendus sur place. « Ce sont de très mauvais moments à vivre, confie Olivier Renaud. C’est un véritable séisme que de perdre un bâtiment et l’équivalent d’un stock d’une année de fourrage ».

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