Traitement en viticulture bio : le soufre et le cuivre incontournables
Vienne Agrobio et Bio Nouvelle-Aquitaine, ont organisé une série de journées techniques. Ce «rallye bio» s’est arrêté sur l’exploitation viticole de Thomas et Antoine Georget, aux Trois-Moutiers. Les participants se sont concentrés sur la pulvérisation et la stratégie de traitements.
Vienne Agrobio et Bio Nouvelle-Aquitaine, ont organisé une série de journées techniques. Ce «rallye bio» s’est arrêté sur l’exploitation viticole de Thomas et Antoine Georget, aux Trois-Moutiers. Les participants se sont concentrés sur la pulvérisation et la stratégie de traitements.
Comme en conventionnel, le succès des stratégies de protection des vignes bio, c’est «le bon produit, au bon moment». Pour cette conduite, il n’y a pas à tergiverser concernant la logique phyto. « Deux produits sont homologués contre les maladies mildiou et oïdium : respectivement le cuivre et le souffre », rappelle Romain Baillon, du Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamiques de Touraine (GabBTO). « Des produits de biocontrôle peuvent aussi être intégrés, comme des huiles essentielles à base d’orange douce. Ils ne sont pas utilisés seuls, en vue de réduire les doses de cuivre et de soufre ». Mais le technicien note que les résultats en matière de protection sont aléatoires. Des préparations à base de plantes sont aussi utilisées. Elles ont un rôle d’activateur des défenses naturelles de la vigne. « Les plantes s’achètent sèches. Il faut compter 100 g de plantes/ha (prêle, saule, osier, chêne…).