Un nettoyage des toitures photovoltaïques tout en douceur
À l’occasion d’une journée de démonstration organisée à Chenon avec les établissements Sylvestre, Pascal Marchand, de Solarwash, a fait découvrir son procédé de nettoyage des panneaux photovoltaïques non agressif.
Le soleil s’est découvert progressivement le mardi 10 mai sur le bâtiment photovoltaïque d’Ouest Agri Charentes à Chenon mis en place par les établissements Sylvestre. L’entreprise s’est lancée dans le photovoltaïque dès 2007 et presque 10 ans plus tard, ça marche toujours assure Gilles Sylvestre, le gérant : « On a monté encore plus de structures en 2016. Même si l’âge d’or est passé et que le prix de rachat de l’électricité baisse, le photovoltaïque vous paie toujours la construction d’un bâtiment ».
En parallèle, la demande de nettoyage de la part des clients s’est développée. Avec Solarwash, Gilles Sylvestre semble avoir trouvé un solide partenaire pour assurer cette fonction spécifique loin d’être superflue. En effet, le regain de production peut varier de 3 à 20 % après un nettoyage. Thierry Guerineau, viticulteur bouilleur de cru à Challignac, a fait construire, à partir de 2011, 4 bâtiments pour un total de 1 100 m2 de panneaux. Il a commencé par voir la production chuter d’environ 10 % par an à cause d’une pellicule noire issue du dégazage de ses chais d’eaux-de-vie. S’il a entrepris de commencer le nettoyage lui-même avec tout le travail et les risques que cela implique, le devis réalisé par Pascal Marchand (soit 1 700 € pour nettoyer 1 100 m2) l’a convaincu de faire appel à Solarwash la prochaine fois. Le coût de nettoyage est très variable affirme pourtant le créateur de l’entreprise basée à Cestas en Gironde. Il annonce une moyenne d’environ 1,30 € le m2. « Cela dépend de la surface à nettoyer et du type de nacelle utilisée. Si vous en prenez une de 20 mètres de haut au lieu de 16 mètres, cela multiplie le prix par deux. On essaie de grouper les interventions par secteur pour garder des prix compétitifs », selon Pascal Marchand qui affirme qu’à partir de 5 % de perte de productivité le coût de nettoyage reste inférieur à la perte subie.
Découvrez la suite de cet article dans La Vie Charentaise du vendredi 20 mai 2016 (page 15)