Deux-Sèvres
Une enquête inédite sur les pratiques alimentaires
Vendredi 21 janvier, le conseil départemental a officialisé le lancement de son questionnaire Bien Manger en Deux-Sèvres. L’enjeu ? Dresser un état des lieux des habitudes de consommation, pour optimiser ensuite les circuits courts.
Vendredi 21 janvier, le conseil départemental a officialisé le lancement de son questionnaire Bien Manger en Deux-Sèvres. L’enjeu ? Dresser un état des lieux des habitudes de consommation, pour optimiser ensuite les circuits courts.
Rapprocher le champ à l’assiette, voici l’objectif qu’a réaffirmé le département des Deux-Sèvres, lors de son premier point presse de l’année. Celui-ci visait à dévoiler la grande enquête sur l’alimentation destinée à tous les habitants, et lancée à grand renfort de communication (réseaux sociaux, tracts en collèges, QR code sur les abribus et sur les emballages de baguettes de pain…).
Cette enquête, anonyme, est ouverte à tous ceux qui souhaitent apporter leur pierre au projet alimentaire territorial (PAT) du Département, en témoignant de leurs pratiques actuelles. Elle prend quelques minutes et permet de brosser des questions comme « Qu’est-ce qu’un produit local pour vous ? », « Quelle part de votre budget d’alimentation y est consacré ? », « Où faites-vous vos courses ? », « A quelle fréquence consommez-vous local ? », « Qu’est-ce qui vous manque pour le faire » ?
Pour la présidente du Conseil départemental 79, Coralie Dénoues, cet état des lieux est la première étape pour que « l’offre et la demande se retrouvent au même endroit. La nourriture locale et saine doit être accessible à tous, et cohérente avec les modes de vie ».
Participer à l’enquête Bien Manger en Deux-Sèvres.
Consommer et produire Deux-Sèvres
Le PAT départemental porte l’ambition de relocaliser l’alimentation en s’appuyant sur les trois piliers rappelés par Coralie Dénoues : « l’économie de proximité, la santé, la préservation de l’environnement ». Anne-Sophie Guichet, élue en charge du projet, précise : « Il se fera de manière collaborative avec les collectivités ayant déjà engagé leur PAT et les plateformes existantes (Résalis, Mangeons bio ensemble). Nous les accompagnerons sur les outils ou productions qui manquent, à l’échelle de tout le département ».
Pour l’équipe départementale, l’enquête est une première étape qui permettra de cibler les moyens manquants : en production, transformation, conservation, commercialisation… « Nous n’avons pas attendu le PAT pour agir de manière concrète, retrace la présidente. Dans les collèges, 47% des produits des cantines sont locaux et le gaspillage a été réduit de 20% en termes de grammage. Le coût a l’assiette a ainsi pu demeurer le même ».
Un début de résultat qui va dans le sens d’une nourriture accessible au citoyen consommateur, et rémunératrice pour les agriculteurs d’ici.