Caprins : les écarts de revenus se creusent entre exploitations
L’Institut de l’élevage esquisse une première estimation du revenu des élevages caprins en 2022. La baisse est constatée dans tous les systèmes, les hausse du prix du lait et des autres produits ne compensent pas celles des charges.
L’Institut de l’élevage esquisse une première estimation du revenu des élevages caprins en 2022. La baisse est constatée dans tous les systèmes, les hausse du prix du lait et des autres produits ne compensent pas celles des charges.
L’augmentation du prix de lait de chèvre de 7 % en 2022 ne serait pas parvenue à compenser les hausses de charges depuis deux ans, selon les premières estimations de revenus 2022 de l’Institut de l’élevage, qui estime que les résultats se sont détériorés dans l’ensemble des systèmes d’exploitation caprins. Les écarts de revenu se creusent encore entre les exploitations d’un même système, parfois de façon conséquente. Comme tous les ans, la dimension, l’efficience (EBE/PBT), les investissements récents et la valorisation du lait chez les fromagers fermiers expliquent les écarts de revenus. En 2022, l’autonomie alimentaire et l’efficience de la ration (g de concentrés/l de lait) viennent s’ajouter à ces facteurs.