Aller au contenu principal

Salon de l'agriculture
Des Charentais-Maritimes au Salon

Du 22 février au 2 mars, se tiendra le salon de l'agriculture, à Paris. Pour une semaine ou pour quelques jours, des éleveurs, des producteurs, des élèves, seront présents pour concourir, exposer, montrer leur savoir-faire et leur détermination dans le choix de leurs métiers.

Dès ce samedi 22 février, Valentin Ramade, 20 ans, ouvrira le bal des concours, avec la finale nationale des 20èmes Ovinpiades des jeunes bergers. Originaire du Thou (à côté d'Aigrefeuille), il est au lycée agricole de Melle en BTS Productions animales. Même si dans sa famille on élève des bovins, c'est au lycée qu'il découvre l'élevage ovin avec un troupeau de Vendéens. D'ici cinq ans, il projette de s'installer dans le département. Pour lui, ce concours est « une épreuve professionnelle motivante ». Ce samedi, au total, ils seront 40 dont 5 autres jeunes de la Nouvelle-Aquitaine pour défendre les couleurs de leur région. Toujours du côté de l'enseignement agricole, 8 élèves et apprentis de l'Agrocampus de Saintonge participeront au trophée international de l'enseignement agricole (TIEA), avec au menu quatre épreuves (Lire l'édition du 17 janvier 2025). Des jeunes du lycée Saint-Antoine et de l'Agrocampus participeront au concours de jugement de bétail. Ils se sont qualifiés lors de la finale départementale, le 9 décembre.

Vaches, taureaux et âne

Pour l'édition 2025, du côté des animaux, 2 500 seront représentés, pour 386 races et avec 1 400 éleveurs. Parmi eux, l'Élevage Guinot de Saint-Pierre-d'Oléron qui sera de la partie, avec Orage, un taureau de race bazadaise. En septembre dernier, les deux frères, Jérémy et Nicolas, avaient déjà fait concourir l'animal à Saint-Gaudens, lors du national Bazadais. Ils avaient décroché le prix du championnat mâle adulte et le prix qualité bouchère.

À Marans, la maison Arsicaud sera également présente avec deux vaches Blondes d'Aquitaine Razzia et Pampelune. La première concourt dans la section « femelle de plus de 5 ans » et la seconde « femelle de plus de 5 ans ». Toronto, un taureau en copropriété avec le Gaec du Logis d'en Bas (Guillaume Juillet) situé en Deux-Sèvres, sera dans la section « Taureau de moins de 3 ans ». Les trois animaux seront jugés le jeudi 27 février. Direction la capitale, le mardi 25 février pour un retour le dimanche 2 mars.

À Surgères, l'EARL de la Gères prend goût au concours. Depuis 2017, Sylvain Lalot emmène chaque année une vache. Après Samedi, en 2024, c'est Océana, une pie rouge qui concourra, le 23 février. Elle fait partie des 17 élevages sélectionnés pour monter à Paris.

L'Asinerie du Baudet du Poitou, de Dampierre-sur-Boutonne sera représentée par « Lâne du parc », 4 ans, pour une participation au trophée national de l'âne. Du haut de son 1,46 m, trois épreuves l'attendent : le bât, le 22 février, la traction de précision, le 25 février et l'attelage maniabilité, deux jours plus tard.

Des produits mis en avant

Du côté de l'alimentation, les visiteurs trouveront des entreprises charentaises-maritimes : le domaine familial Gouzilh (cocktail cognac), Puy Gaudin (pineau des Charentes et de Cognac, vins de pays charentais), les conserves Dupuy, les Brioches royannaises, Papahuète (beurre de cacahuète), les huîtres de l'île de Ré, les Vignerons de l'île de Ré, les miels avec les Apiers d'Aliénor. Un stand JA Nouvelle-Aquitaine permettra aux Jeunes Agriculteurs de mettre en avant les produits de leurs départements. Fanny Gaudin, de Dompierre-sur-Mer proposera ses fromages de chèvres et Julien Rouger, de Chermignac, du cognac. À noter pour le concours général agricole, une nouveauté dans la catégorie « Cognac » : en plus de Cognac VSOP et Cognac XO, on trouvera Cognac XXO.

Le salon est aussi l'occasion de signer des conventions à l'image de la Safer Nouvelle-Aquitaine qui le fera, le samedi 26 février, avec Océalia, dans le cadre d'un partenariat au service du renouvellement des générations d'agriculteurs.

Au salon SIA'PRO, qui s'adresse aux agriculteurs et professionnels de l'agriculture, de nombreuses conférences sont au programme. Le dimanche 23 février, Laurent Chupin, directeur général de l'Association des laiteries coopératives, du Lilco, du Labco et du syndicat des laiteries interviendra à 11 h, sur le forum « Je veux devenir agriculteur/agricultrice : Quelles sont les voies d'entrées dans les métiers en 2025 ? Dois-je m'installer seul ou en collectif et pour toute la vie ? »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Jacky Mercier cultive des légumes depuis 1977, et notamment de la tomate ancienne depuis plus de 20 ans. Il passe la main à Grégory Devergne.
Jacky Mercier passe la main
Adepte des émissions de télévision avec les plus grands chefs, le pionnier de la tomate ancienne passe la main à un jeune qui se…
Baptiste Boittiaux et Antoine Dupouy sont deux des 4 associés autour de la reprise de la boulangerie de Romagne. 
Une boulangerie rouvre, un village revit

Ils ont bien conscience de la place d'une boulangerie dans les communes rurales. À tel point qu'ils viennent de reprendre…

À Paizay-le-Sec, Guillaume Bun a pris les rênes du restaurant et multiservice Ô Pré Vert.
Ces commerces qui ouvrent dans le rural

Sans nul doute courageux... mais pas non plus téméraires, ils ont choisi d'ouvrir un commerce là où on s'attend plutôt à ce qu…

Peu de suspens au moment des résultats, puisque la CR 16 est toujours restée en tête lors du dépouillement des votes papier, suivi du mixage électronique.
Et de deux pour la CR à la Chambre d'agriculture de Charente !
La Coordination rurale de Charente avait soif de revanche, après avoir perdu la Chambre d'agriculture en 2019 pour 30 voix contre…
La composition de la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres

Col. 1 - Chefs d'exploitation et assimilés

Nombre de sièges : 18 - Nombre d'inscrits : 5 …

Le niveau des nappes au 1er janvier est bon quasiment partout en France.
Irrigation : optimiste pour 2025, mais attentif
À quelques jours de l'assemblée générale de l'Adiv, qu'il préside, le point avec Nicolas Giraud sur les enjeux de 2025.
Publicité