Prix du lait
Des remontées historiques, nécessaires mais tardives
Au vu de la conjoncture, les négociations commerciales ont été réouvertes avant l’été. Elles débouchent sur une revalorisation du prix du lait, qui ne palliera pas la hausse des coûts sur 2022.
Au vu de la conjoncture, les négociations commerciales ont été réouvertes avant l’été. Elles débouchent sur une revalorisation du prix du lait, qui ne palliera pas la hausse des coûts sur 2022.
Une augmentation de 15 % d’augmentation sur le prix du lait de chèvre (+ 100 €/1 000 l, soit environ 660 € de prix de base) le fait est quasi historique, de l’aveu de Frantz Jénot, le directeur de la FrCap Chevriers Nouvelle-Aquitaine et Vendée.
« Même si cela intervient tard et ne compensera pas les effets de l’inflation et de la sécheresse, ces hausses étaient indispensables pour soutenir les éleveurs, poursuivre l’installation et ancrer la filière au territoire ».
Les répercussions chez les consommateurs, sans connaître encore les charges des industriels et GMS, dépasseront les + 5 % sur le prix de la bûchette et +3 % sur le prix du lactique fermier. La capacité/volonté d’achat de fromage par les consommateurs reste une inquiétude. Une autre crainte se fait jour sur la filière bio, où le marché est en tension, comme en lait de vache. Des éleveurs caprins envisagent actuellement la déconversion.