Diversification
« La vente directe peut encore se développer »
Teddy Villanneau, exploitant bio installé aux portes de Niort, diversifie son activité par la transformation et la vente d’une partie de ses produits en direct. Une opportunité pour s’affranchir de la loi des marchés.
Teddy Villanneau, exploitant bio installé aux portes de Niort, diversifie son activité par la transformation et la vente d’une partie de ses produits en direct. Une opportunité pour s’affranchir de la loi des marchés.
Bordant maisons et ronds-points, le parcellaire de Teddy Villanneau s’étend autour de Vouillé, à l’entrée de Niort. Sur 230 ha, l’agriculteur cultive une douzaine d’espèces en bio : céréales, légumineuses et protéagineux sont vendus à la coopérative Cavac, mais aussi en vente directe à la ferme ou dans des magasins spécialisés. « Mon père a initié la vente directe il y a quinze ans avec les lentilles vertes, pour répondre à la demande du voisinage. À mon installation, en 2015, j’ai développé l’activité en tablant sur une demande croissante ».
Teddy ne s’est pas trompé, aidé par la proximité de Niort. « Aujourd’hui, je transforme l’équivalent de 25 à 30 tonnes de produits par an. Le mercredi soir est consacré à la vente à la ferme, qui représente 20 % du chiffre d’affaires de l’activité. Le reste de la production va dans les magasins de producteurs et les enseignes bio, dans un rayon de 30 km ».