Le Living Lab Lapin revisite les cages
Pour reconquérir les consommateurs, la filière cunicole doit, entre autres, répondre aux attentes sociétales en termes de bien-être animal. Le Living Lab Lapin expérimente des logements alternatifs depuis avril 2018.
On ne blague pas avec le lapin ! Depuis le 1er avril, l’Inra de Toulouse teste des logements alternatifs pour lapins visant à favoriser l’expression de leurs besoins, c’est-à-dire de leur répertoire comportemental spécifique (ronger, bondir, s’étaler, se dresser, se cacher, s’isoler, interagir). Cette expérimentation est menée dans le cadre du projet Living Lab Lapin (LLL).
L’enjeu du LLL est de trouver des compromis entre la biologie du lapin et les réalités d’élevage (maternité et engraissement) pour répondre aux espérances et aux nécessités de chacun (prix abordables pour les consommateurs, bien-être animal pour les ONG, notamment). Pour l’éleveur, les contraintes à respecter touchent essentiellement à ses conditions de travail (pas de logements trop grands ni trop hauts pour qu’elles restent décentes) et à la rentabilité de son système.