Le prix du lait de chèvre reste insuffisant
En ce début d’année, les éleveurs de chèvres du département alertent sur un prix du lait qui demeure trop bas face à la hausse des coûts de production. Ils attendent une revalorisation qui prendrait appui sur la loi Egalim 2. Explications avec David Bossuet, le président du Syndicat caprin de la Vienne.
En ce début d’année, les éleveurs de chèvres du département alertent sur un prix du lait qui demeure trop bas face à la hausse des coûts de production. Ils attendent une revalorisation qui prendrait appui sur la loi Egalim 2. Explications avec David Bossuet, le président du Syndicat caprin de la Vienne.
Dès novembre dernier, la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) demandait aux laiteries une augmentation du prix du lait de chèvre payé aux producteurs. Elle tirait la sonnette d’alarme, alors que les cours des matières premières étaient en train de flamber. En conséquence de quoi, les charges, au premier rang desquelles l’aliment, le carburant et les engrais, commençaient à grimper sérieusement. « En fin d’année dernière, les syndicats ont demandé une hausse d’environ 20 €/ 1 000 l, pour que le dernier trimestre soit mieux valorisé », confie David Bossuet, éleveur à Savigné et président du Syndicat caprin de la Vienne. « L'indice des prix d'achat des moyens de production agricole (Ipampa) continuait à augmenter. Fin 2021, on ne couvrait plus nos coûts de revient. » Et les éleveurs n’ont pas eu de réponse positive à leur demande.