Le stockage de l'eau, un compromis entre attentes sociétales et valeur ajoutée
Dimanche 4 mars, la Coop de l’eau organise un Aper’Eau à Prahecq. Expliquer en quoi la sécurisation de l’irrigation participe aux objectifs de la loi sur l’eau et défendre les moyens de production agricoles sont les objectifs. Les agriculteurs sont attendus.
Alors que le programme de création de réserves de substitution sur le bassin de la Sèvre niortaise entre dans sa phase opérationnelle, Jean-Marc Renaudeau, président de la chambre d’agriculture, Pierre Trouvat et Thierry Boudaud, respectivement président et vice-président de la Coop de l’eau, ont décidé de revenir, ce lundi 26 février lors d’une conférence de presse, sur la ligne qui est la leur depuis le début de la concertation.
Alors que 14 permis d’aménager sont revenus positifs et 5 négatifs - les refus implicites ont été motivés à la demande de la Coopérative de l’eau - les porteurs du projet, fidèles à la ligne du compromis qui les guide depuis sept ans, proposent des ajustements pour tenir compte des remarques formulées. « Un recours devant le tribunal administratif a été déposé pour les ouvrages des communes d’Amuré, de Saint-Hilaire-la-Pallud, d’Usseau, de Belleville et de Mougon. Il doit nous laisser le temps de trouver des solutions », certifie Pierre Trouvat. Ainsi la coopérative de l’eau a modifié pour 14 (*) des 19 réserves en projet les éléments visant à l’insertion paysagère.