Les éleveurs laitiers à la poursuite d’un équilibre fragile
L’affaiblissement de la collecte dans les grands bassins de production fait grimper le prix du lait, qui atteint le prix de revient des éleveurs. Mais la disponibilité incertaine (et le prix) de certaines matières premières fait peser une menace sur la filière.
L’affaiblissement de la collecte dans les grands bassins de production fait grimper le prix du lait, qui atteint le prix de revient des éleveurs. Mais la disponibilité incertaine (et le prix) de certaines matières premières fait peser une menace sur la filière.
Au vu de la conjoncture incertaine, il est difficile de se réjouir ou de s’alarmer pour la filière laitière. Mais un effet en entraînant un autre, la baisse de la collecte mondiale de lait fait mathématiquement monter le prix des 1 000 litres. « En se basant sur un prix à 425 euros, le prix de revient actuel, quel que soit le système, est couvert par le prix du lait. L’augmentation des coûts est compensée par l’augmentation des produits. L’équilibre est positif pour l’instant », commente Anne-Laure Gomas, technicienne bovins lait de la chambre d’agriculture 17-79, lors de la rencontre des producteurs de lait qui s’est tenue lundi 20 juin aux Ruralies.