Qualité de l'air : les élevages dans les clous au regard des premières études
L’échéance était au 21 février pour le numéro de Siret pair. Elle est au 21 avril pour les impairs. 130 élevages des Deux-Sèvres sont contraints d’évaluer leur impact sur la qualité de l’air.
IED (Industrial Emissions Directive) est à l’air ce que la directive nitrates est à l’eau. Cette réglementation européenne, dont l’industrie entend parler depuis cinq ans au moins, s’applique cette année aux agriculteurs. Les élevages sont si peu concernés qu’ils comptent 750 places de truies, ou encore 2 000 places et plus en porcs charcutiers, ainsi que plus de 40 000 emplacements de volailles. En Deux-Sèvres, la directive s’applique à environ 130 exploitations. Elles doivent mesurer le rejet de phosphore, d’ammoniac et de poussières dans l’air. Mais aussi évaluer les émanations odorantes.