BNIC : le réalisme s'impose à tous
En attendant le feu vert des organismes nationaux pour le plan d'adaptation du vignoble, l'Interprofession se montre plus réaliste qu'optimiste.

Pour " réchauffer le cœur et les esprits " en ces temps difficiles pour la filière cognac, le BNIC avait logiquement choisi une distillerie pour ses Vœux 2025. Chez Éric Pinard, à Lartige (Jarnac), une centaine d'invités ont écouté avec attention les vœux du président Morillon à l'aube d'une saison de tous les dangers. Déjà, en 2024, l'Interprofession du cognac a affronté vents contraires et tempêtes avec pour point d'orgue l'affaire des taxes chinoises qui plombent sérieusement les ventes de cognac sur son deuxième marché en volume et son premier marché en valeur. Les chiffres de la fin d'année 2025 (-75 % de ventes en Chine) attestent de l'ampleur du marasme dont on ne voit pas l'issue. " On est allé d'espoirs en déceptions " a expliqué Florent Morillon à l'aide d'un diaporama tonique qui atteste de l'hyperactivité du BNIC sur le dossier chinois.